Archives départementales de la Vendée avec le concours de la Société d'émulation de la Vendée

Licencié en droits civil et canon. Nommé par l'Université de Poitiers sur le chapitre de Luçon, il prend possession, le 5 avril 1782, du canonicat laissé vacant par la mort de François de Salignac de Fénelon en janvier 1782. Après lecture de sa lettre de provision signée de l'évêque et datée du 14 février, le doyen répond que locus plenus est, puis le notaire procède à son installation ^[1]. Cependant le 18 mars précédent, selon le même rituel et après les mêmes mots, Philippe-Michel (de) Chasteauneuf, ancien recteur de l'Université de Poitiers, tentant de prendre Gaborit de vitesse, avait été investi du même canonicat en faisant valoir une lettre de provision datée du jour même ^[2]. En effet, le 18 mars, Mgr Isidore de Mercy sollicité par Chasteauneuf, répond que, bien qu'il ait déjà accordé une lettre de nomination à Gaborit de la Brosse, il n'est pas juge des prétentions et de l'ancienneté des grades de chacun ; l'évêque accepte donc de lui procurer une lettre ^[3].